Florange : pour tenir à la pression nous avons besoin d’un soutien populaire
Emprunts toxiques : l'Ain refuse de payer
Les liens entre les entreprises du CAC 40
La consanguinité du capitalisme français est toujours aussi prégnante.
Elle est passée par ici et repassera par là
Parisot du Medef veut des retraites complémentaires au régime sec
Chers amis,
Nous sommes aujourd’hui plus de 15.000 personnes à avoir signé la pétition que nous avons lancée le 29 novembre 2012. Nous vous remercions pour ce
soutien et pour les nombreux mails et messages d’encouragements que
vous nous avez adressés. Comme vous l’avez tous compris, nous exigeons du gouvernement et de Mittal les garanties du respect de l’accord actuel. Nous souhaitons avoir des garanties quant à l’échéancier sur un
investissement réel d’un niveau suffisant pour garantir la pérennité de
l’activité et de l’emploi sur le site. Tant que nous ne serons pas satisfaits des garanties proposées, nous
continuerons à mettre la pression sur le gouvernement et sur Mittal,. Nous maintenons donc notre pétition lancée par et pour les salariés
de Florange pour qu’en cas de non respect de l’accord, la
nationalisation revienne sur la table et redevienne possible.
Nous vous demandons donc de continuer à signer et à faire signer cette pétition : http://sauvonsflorange.wesign.it/fr
C’est un formidable moyen de pression populaire et si chacun de nous
l’envoie à 5 personnes de son entourage, nous aurons une formidable arme
dans les négociations à venir.
Edouard MARTIN, CFDT ARCELOR MITTAL Florange / Serge BANQUART, ARCELOR MITTAL Florange / Ali Yahiaoui Djaffar, ARCELOR MITTAL Florange / Marc MICHEL, ARCELOR MITTAL Florange / Cela Gregory, ARCELOR MITTAL Florange / Nicotra Maurizio, ARCELOR MITTAL Florange / Baron Jérôme, ARCELOR MITTAL Florange / Thach Vet Thierry, ARCELOR MITTAL Florange / Jolliot Jérémie, ARCELOR MITTAL Florange / Defreitas Luis, ARCELOR MITTAL Florange.
Emprunts toxiques : l'Ain refuse de payer
« Nous avons été trompés ! » : c'est ainsi que Rachel
Mazuir, président (PS) du Conseil général de l'Ain, justifie son refus
de payer les intérêts d'un emprunt à taux variable (dit « emprunt structuré »)
de quinze millions d'euros, souscrit en 2006 par la précédente majorité
locale. Prêt au bras de fer avec sa banque, le Crédit agricole, il
pourrait inspirer les très nombreuses collectivités s'étant laissé tenter, avant la crise, par ces prêts aussi attirants que piégeurs. (Photo DR)
Quel est cet emprunt que vous contestez ?
Il s'agit d'un emprunt à taux variable de 15 millions d'euros,
souscrit en 2006 auprès du Crédit agricole. Son taux est basé sur celui
de l'Euribor, qui est le taux d'emprunt interbancaire de la zone euro.
Avec la crise, il a explosé, passant de 2,5% à 17,7%. En 2012, nous
avons payé plus de 500 000 euros d'intérêts. Pour 2013, je viens
d'inscrire 1,2 millions au budget. En 2014, ce pourrait être 2,1
milllions... Tout est possible, on peut même monter jusqu'à 40% !
La consanguinité du capitalisme français est toujours aussi prégnante.
Malgré tous les codes de conduite et autres principes de
« corporate governance » les conseils d'administration du CAC 40 sont
toujours largement consanguins.
Elle est passée par ici et repassera par là
Parisot du Medef veut des retraites complémentaires au régime sec
Gel des pensions de retraites complémentaires du secteur
privé pendant trois ans ou sous-indexation sur l'inflation pendant cinq
ans. Le Medef a présenté jeudi soir ses recettes austéritaires pour
combler d'ici à 2017 le déficit qui se creuse des régimes Agirc (cadres)
et Arrco (tous salariés). Avant de tout casser ensuite.
Selon le Medef et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d'ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l'Agirc et l'Arrco, atteignent aujourd'hui 4,6 milliards d'euros.
"Nouveau modèle"
Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, "dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d'euros et idéalement 10 milliards". Les "mesures conservatoires" souhaitées par le Medef doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.
Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le Medef souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un "nouveau modèle de retraite complémentaire".
Les réactions syndicales
La CGT a qualifié ces mesures de "régressives". Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. "On ne peut accepter ces mesures telles qu'elles ont été mises sur la table", a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.
Selon le Medef et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d'ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l'Agirc et l'Arrco, atteignent aujourd'hui 4,6 milliards d'euros.
"Nouveau modèle"
Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, "dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d'euros et idéalement 10 milliards". Les "mesures conservatoires" souhaitées par le Medef doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.
Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le Medef souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un "nouveau modèle de retraite complémentaire".
Les réactions syndicales
La CGT a qualifié ces mesures de "régressives". Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. "On ne peut accepter ces mesures telles qu'elles ont été mises sur la table", a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.
Equilibre obligatoire.
Les déficits de l'Agirc et de l'Arrco n'étant statutairement pas
autorisés, ces régimes doivent puiser dans leurs réserves pour revenir à
l'équilibre. Si rien n'est fait, celles-ci seront épuisées en 2017 pour
l'Agirc et 2020 pour l'Arrco.